Des cris, des insultes, parfois des coups... Et au milieu, un enfant qui ne comprend pas, mais qui ressent tout. Si vous êtes témoin ou victime de cette violence, sachez ceci : Dieu ne ferme pas les yeux. Et vous n’êtes pas seul(e).

1. La violence n’a pas sa place dans un foyer chrétien
L’Évangile n’enseigne pas la soumission au prix de la souffrance. Dieu est un Dieu de paix. Le psaume 11, verset 5 déclare :

« L’Éternel sonde le juste ; Il hait le méchant et celui qui se plaît à la violence. »

2. Les enfants ne sont jamais de simples témoins
Chaque scène de violence marque leur cœur. Ils peuvent vivre dans la peur, la culpabilité, ou plus tard, reproduire ce qu’ils ont vu. Jésus est clair à ce sujet dans Matthieu 18:6 :

« Si quelqu’un scandalise un de ces petits… »
Dieu protège les plus vulnérables.

3. Que faire concrètement ?

• Parlez : ne restez pas seule. Trouvez une personne de confiance, un pasteur, une amie solide, une association.
• Cherchez la sécurité : pour vous et vos enfants. Quitter une situation dangereuse n’est pas un échec, c’est une protection.
• Mettez des limites claires. La vérité libère.
• Entourez-vous spirituellement. La foi n’efface pas les blessures, mais elle accompagne le chemin de guérison.

4. Peut-on espérer un changement ?
Oui, Dieu change les cœurs. Mais la repentance vraie se voit dans les actes, pas dans les excuses. Continuez à prier, mais sans sacrifier la sécurité de vos enfants.

Conclusion
Vous avez le droit de dire stop. Le devoir de vous protéger. Dieu ne vous accuse pas — Il vous tend la main.

« Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel… projets de paix… » (Jérémie 29:11)

 Rédaction rfe